Votre premier job rémunéré (hors job d’étudiant) ? J’ai eu la chance de participer au programme Explort de l’Awex qui m’a permis d’identifier la société AMB et de partir à la découverte du monde pour faire connaître et reconnaitre la technologie de décontamination des déchets médicaux qu’elle était en train de mettre au point. M’y voici toujours 15 ans plus tard, fière de l’évolution vers le leader Ecosteryl que nous sommes devenus. Le «defining moment» de votre vie professionnelle ? L’audace d’avoir choisi, après mes études d’ingénieur de gestion, de développer une PME industrielle hennuyère. Ce projet m’a directement passionné mais ce n’était pas la voie tracée pour une «ingéco» bruxelloise. Votre plus belle réussite professionnelle ? D’avoir contribué au développement de l’entreprise en étant alignée avec mes valeurs personnelles. La passion qui en découle permet de soulever des montagnes ! Votre plus gros échec professionnel ? Avoir attendu trop longtemps avant d’arrêter un projet de R&D. Avec le recul, c’était évident qu’on aurait dû le faire plus tôt mais nous avons été aveuglés par notre enthousiasme dans le projet. Votre super-pouvoir ? Je dirais ma «force tranquille» : naviguer dans les tempêtes avec détermination, pragmatisme et positivisme. Votre plus grand défaut ? Lancer de nombreuses initiatives et puis de devoir en laisser tomber car je veux faire trop de choses. L’élément clef du succès d’Ecosteryl ? Avant tout, ses équipes ! Ensuite, un produit de niche utile à la Société (avec un grand S) et à la croisée des secteurs de la santé et de l’environnement. Si vous n’aviez pas été à la tête de Ecosteryl, quel job auriez-vous souhaité exercer ? Être urgentiste. J’admire ce métier rythmé par la nécessité de poser rapidement le bon diagnostic et l’impact décisif qui en découle. Ecosteryl Amélie Matton esprits d’entrepreneurs Sous la direction de Giles Daoust